La stase papillaire

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Nous avons dit plus haut que l’œdème papillaire peut s’observer en dehors de l’hypertension intra-crânienne.

Même dans le cas d’hypertension intra-crânienne, il peut s’observer en dehors des tumeurs (syndromes pseudo-tumoraux, syndrome d’Arnold-Chiai).

œdème papillaire
Œdème papillaire

D’autre part, il ne résume pas à lui seul la symptomatologie des tumeurs cérébrales.

Il n’en est pas moins le signe capital de l’hypertension intra-crânienne et par conséquent un signe essentiel de tumeur cérébrale.

C’est pourquoi il convient de savoir le reconnaître dès qu’il s’installe et de ne pas faire d’erreur de diagnostic.

L’œdème papillaire peut-il servir au diagnostic de localisation et de nature de la tumeur ? Renseigne-t-il :

Sur le siège de la tumeur

Sur le siège de la tumeur ? De nombreuses statistiques on tenté de l’élucider. Les résultats ne sont pas concordants.

On admet que les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure s’accompagnent d’œdème papillaire dans 90 % des cas.

Il en est à peu près de même pour les tumeurs du IIIe ventricule, de l’épiphyse, des tubercules quadrijumeaux, de l’acoustique, pour le crânio-paryngiome, les tumeurs du lobe occipital et même du lobe frontal.

L’6dème est plus rare dans les tumeurs de la convexité, de la région temporale, où on l’observe dans 50 % à 60 % des cas.

L’œdème est plus rare encore dans les tumeurs de la base et du tronc cérébral.

L’œdème devient exceptionnel dans le tumeurs intra-selaires.

Sur le côté de la tumeur

Sur le côté de la tumeur ? Lorsque l’œdème prédomine d’un côté, peut-on dire que c’est le côté de la tumeur ?

Il serait dangereux de baser l’opération sur ce signe car, s’il est vrai que l’œdème prédomine du côté de la tumeur dans le tumeurs temporales ou pariétales, il prédomine souvent du côté opposé dans les tumeurs frontales.

Cependant, s’il y a atrophie post-œdémateuse d’un côté, ce côté est celui de la tumeur.

Sur la nature de la tumeur

Les gliomes
Les gliomes

Sur la nature de la tumeur ? L’œdème papillaire est très fréquent dans les gliomes (90 % des cas).

Il est plus rare dans les tumeurs bénignes (méningiomes).

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