L’ophtalmologiste dans les tumeurs cérébrales

0
2947
Il est possible de se protéger du cancer par des moyens simples et naturels : lisez Anticancer de David SERVAN-SCHREIBER, un best seller.

Les tumeurs cérébrales sont infiniment plus fréquentes qu’on se le croit communément.

Elles sont souvent opérantes. Malheureusement, précisément celles qui sont opérables restent encore trop souvent méconnues.

Le neuro-chirurgien ne doit pas recevoir des médecins que les cas diagnostiqués tardivement, trop souvent inopérables.

On doit lui présenter des malades bien étudiés, avec des indications aussi précises que possible sur le siège, l’étendue et la nature de la tumeur.

Les signes d’une hypertension intra-crânienne

Tout médecin doit savoir que céphalées, vertiges, vomissements sont les signes d’une hypertension intra-crânienne, probablement par tumeur cérébrale. Mais il doit savoir aussi :

Que tout crise d’épilepsie, généralisée ou partielle, tout équivalent épileptique, apparaissent chez un adulte, peut être le signe d’une tumeur cérébrale.

La crise d'épilepsie
La crise d’épilepsie

Que certains troubles endocrines : acromégalie, gigantisme, syndrome, adiposo-génital sont souvent la manifestation d’une tumeur cérébrale.

Une femme jeune,mal réglée et obèse, doit être examinée dans ce sens.

Le médecin doit savoir aussi que l’on ne doit jamais avoir recours à la ponction lombaire pour établir le diagnostic de tumeur cérébrale.

La ponction lombaire ne donne pas de renseignement ou donne des renseignements erronés ; elle est très souvent l’occasion d’accidents graves, mortels.

L’ophtalmologiste et les tumeurs cérébrales

L’ophtalmologiste jour un rôle capital dans le diagnostic des tumeurs cérébrales. Il doit connaître les tumeurs cérébrales.

En présence d’un malade adressé par le médecin ou le neurologiste, il doit savoir quels signes ophtalmologiques il doit rechercher systématiquement.

Consulté lui-même le premier, à l’occasion d’un trouble visuel, d’une céphalée que le malade rapporte à un vice de réfraction, il ne doit pas méconnaître la valeur sémiologique des signes rencontrés au cours de son examen.

Il doit avoir la hantise de ne pas méconnaître une tumeur cérébrale.

In doit avoir conscience de son rôle et de la responsabilité qu’il assume. De son examen en effet, sans contrôle possible de la part du neurologiste ou du neuro-chirurgien, dépend souvent l’indication opératoire.

Un examen incomplet prive le neuro-chirurgien de renseignements précieux ; un examen mal fait entraîne un diagnostic erroné et peut se traduire par la mort du malade.

L’examen ophtalmologique

C’est pourquoi l’examen ophtalmologique doit être :

  • méthodique
  • complet
  • objectif
  • éclairé

L’examen ophtalmologique est souvent très difficile, lorsque le malade est obnubité ; il exige beaucoup de patience.

Un examen ophtalmologique
Un examen ophtalmologique

Quelles que soient ses connaissances en neurologie, l’ophtalmologiste ne saurait prétendre établir un diagnostic précis de tumeur cérébrale.

Le neurologiste intervient alors. C’est lui qui interprète les signes neurologiques. C’est lui qui attribue aux signes ophtalmologiques leur valeur réelle dans le cadre des signes observés.

Lui-même assume une lourde responsabilité. Il doit savoir que toute affection neurologique, même la caractérisée en apparence, peut correspondre à une tumeur cérébrale.

Le radiologie a son mot à dire. Il doit savoir faire, savoir interpréter une radiographie du crâne, les données d’une ventriculographie.

L’oto-rhino-laryngologiste lui-même doit être parfois consulté sur la valeur de certains signes.

Ainsi, par le travail en équipe, dont la nécessité s’avère, dans ce domaine plus encore que dans tout autre, s’élabore le diagnostic et se perfectionne le traitement des tumeurs cérébrales.

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here