Les névrites optiques

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Dans les névrites optiques, il y a névrite optique avec participation de la papille (Papillite) et névrite rétrobulbaire.

On désigne sous le nom de névrite optique non seulement les altérations évidemment inflammatoires du nerf optique, mais aussi les altérations d’origine toxique ou dégénérative, dont les rapports avec l’inflammation sont encore discutés.

On peut décrite schématiquement deux formes anatomo-cliniques de névrite du nerf optique :

La papille

Dans cette forme, le tronc nerveux est intéressé de façon massive et la partie juxta-bulbaire, occupée par les vaisseaux centraux de la rétine, participe à l’inflammation.

En pareil cas, la névrite optique se traduit, dès le début, par des signes ophtalmoscopiques. Il y a œdème inflammatoire de la papille, c’est-à-dire : Papillite.

La névrite rétrobulbaire

Dans cette forme, le nerf est intéressé, en quelques endroit de son étendue, dans sa partie rétrobulbaire, tandis que la partie juxta-bulbaire demeure indemne.

La névrite optique
La névrite optique

On dit alors : névrite rétro-bulbaire et in n’y a pas, au début du moins, de signes visibles à l’ophtalmoscope ; le fond d’œil est normal.

En pareil cas, le faisceau de fibres nerveuses émané de la macula : faisceau maculaire, dit encore faisceau axial parce qu’il est situé sans l’axe du tronc nerveux, est le plus souvent intéressé de façon élective, sans doute parce qu’il est plus fragile, de sorte que le terme névrite rétrobulbaire est le plus souvent synonyme de névrite axiale, de névrite au faisceau maculaire.

Névrite optique avec participation de la papille (Papillite)

Le trouble visuel

Le trouble visuel est le symptôme initial. Il est d’importance variable : la baisse visuelle peut être d’emblée considérable. Même si la baisse de la vision est légère, le trouble visuel est vivement ressenti par le malade.

Il se plaint de sensations lumineuses pénibles ; il éprouve une gêne prononcée à la lecture et cependant l’acuité visuelle, lorsqu’on la mesure, est parfois peu différente de la normale. la baisse visuelle s’accuse les jours suivants.

Le trouble visuel peut être précédé de céphalées, de nausées, de douleur rétro-oculaire, de sensibilité du globe à la pression.

La pupille, du côté atteint, se contracte paresseusement à la lumière et tient mal la contraction.

Il y a diminution de la faculté d’adaptation à l’obscurité.

Papillite
Papillite

Le champ visuel

Le champ visuel, dans les cas où il peut être relevé, montre le plus souvent un rétrécissement concentrique irrégulier, un scotome paracentral absolu ou relatif, un déficit en secteur ou annulaire, ou bien des déficits dispersés, qui indiquent la dégénérescence de faisceaux épars des fibres nerveuses.

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