Innervation de la pupille

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Le jeu de resserrement et de dilatation de la pupille st actionné par deux muscles respectivement antagonistes.

Les deux muscle antagonistes sont :

  • le sphincter de la pupille
  • le dilatateur

Innervation du muscle sphincter, constricteur de la pupille

Le centre mésencéphalique parasympathique, constricteur de la pupille, est situé dans le noyau d’Edinger-Westphal, à la partie antérieure du noyau du III.

Système sympathique et système parasympathiques
Système sympathique et système parasympathiques

Les fibres parasympathiques qui en partent empruntent le tronc du nerf moteur oculaire commun.

Elles s’embranchent sur le rameau destiné au petit oblique et se terminent dans le ganglion ciliaire, où elles font relais.

De là partent des fibres post-ganglionnaires qui, sous le nom de nerfs ciliaires courts, traversent la coque sclérale au pourtour du nerf optique et gagnent, par l’espace supra-choroïdien, le sphincter de la pupille.

Le centre parasympathique mésenphalitique (noyau d’Edinger-Westphal) est commandé par un centre cortical (centre frontal), par des voies passant probablement dans la capsule interne.

En outre, le centre mésencéphalique reçoit des impulsions excitatrices venues du lobe occipital, par la voie des réflexes psycho-optiques.

Innervation du muscle dilatateur de la pupille

Le centre sympathique le plus anciennement et le mieux connu est le centre ciliospinal, décrit par Budge en 1855, dans la partie inférieure de la moelle cervicale.

L’excitation de la moelle à ce niveau entraîne une mydriase unilatérale ; la section du sympathique cervical la fait cesser.

Schiff (1868) considérait ce centre cilio-spinal comme un centre automone. Il occupe dans la moelle le tractus intermédio-lateralis, à hauteur des premiers segments dorsaux.

Les fibres qui en émanent (fibres préganglionnaires) émergent par la voie des racines antérieures de la première dorsale mais aussi, éventuellement, par les trois premières dorsales et la 8e cervicale.

Elles passent par les rameaux communicants blancs, traversent le ganglion cervical inférieur puis, s’incurvant dans l’anse de Vieussens, remontent la chaîne sympathique jusqu’au ganglion cervical supérieur, où elles font relais.

Le nouveau neurone qui en part (fibres post-ganglionaires, dépourvues de myéline), emprunte le rameau carotidien jusqu’au ganglion de Gasser.

Il forme l’anastomose carotico-gassérienne puis, sous le nom de nerf naso-ciliaire, suit la branche ophtalmique, le nerf nasal et enfin les nerfs ciliaires longs, pour se rendre à la lame myo-épithéliale qui constitue le dilatateur de la pupille.

On sait aujourd’hui que le centre cilio-spinal de Budge n’est pas autonome. Il est sous la dépendance du centre hypothalamique.

Centre hypothalamique
Centre hypothalamique

Le centre hypothalamique

Le centre hypothalamique est situé dans le mésencéphale, au voisinage immédiat du plancher du IIIe ventricule ou dans la partie latérale, à la partie antérieure du thalamus.

Il y aurait en réalité plusieurs groupes de noyaux rangés autour de la partie antérieure du IIIe ventricule.

Les voies sympathiques qui vont du centre hypothalamique au centre colio-spinal, sont encore mal connues.

Dans le bulbe, elles occupent la partie dorso-latérale de la substance réticulée, au voisinage de la racine du V.

Les voies semblent subir une décussation partielle dans le mésencéphale, de sorte que chaque centre hypothalamique alimente chaque centre cilio-spinal, spécialement le centre du côté opposé.

Le centre cortical

Il existe en centre cortical du sympathique, localisé dans la région frontale comme le système nerveux. Il agit par inhibution du centre parasympathique par l’intermédiaire du centre sympathique hypothalamique.

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