Affections des glandes lacrymales

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La glande lacrymale occupe, dans sa partie antérieure, l’angle supéro-externe de l’orbite. Ici, on va traiter les affections des glandes lacrymales.

La glande lacrymale est une glande qui produit les larmes, elle n’est pas comme les glandes de meibomius.

Elle est abritée dans sa fossette lacrymale du frontal, derrière le bord supérieur de l’orbite, en arrière du septum orbitale.

Elle est logée entre le muscle releveur de la paupière et le muscle droit externe, relativement encapsulée.

La glande lacrymale principale a le volume d’une amande, une coloration rose orangé.

La glande lacrymale
La glande lacrymale

Les expansions tendineuses qui, en avant de la glande lacrymale, relient le releveur de la paupière au ligament latéral externe et au droit externe ménagent entre elles une fenêtre qui donne passage à un prolongement palpébral de la glande palpébrale.

Une  frange graisseuse s’étale au-devant du prolongement palpébral, immédiatement en arrière du septum orbitaire.

Les canaux excréteurs, au nombre d’une douzaine, s’ouvrent en rangée linéaire dans le cul-de-sac conjonctival, entouré de minuscules glandes lacrymales accessoires.

La glande lacrymale est vascularisée surtout par l’artère lacrymale.

L’innervation de la glande lacrymale

L’innervation de la glande n’est pas encore parfaitement connue ; elle reçoit des fibres sensitives de la branche lacrymale de l’ophtalmique.

Elle reçoit des fibres sympathiques venues du plexus carotidien par la voie de l’artère ophtalmique.

Elle reçoit des fibres parasympathiques par une voie compliquée : il existe probablement un centre parasympathique, situé au voisinage du noyau du facial : noyau lacrymal.

A partir de ce centre, les fibres empruntent le tronc du nerf facial, dans l’intermédiaire de Wrisberg.

Du ganglion géniculé, elles passent dans le nerf grand pétreux superficiel, puis dans le nerf vidien, pour atteindre le ganglion sphéno-palatin et le nerf maxillaire supérieur.

Elles empruntent alors la voie de la branche zygomatique, qui s’anastomose avec le nerf lacrymal. Chacun de ces nerfs semble participer à la sécrétion des larmes.

Le trijumeau

Le trijumeau paraît représenter le voie centripète d’un arc réflexe, dont la voie centrifuge serait représentée par des fibres parasympathiques qui empruntent la voie du nerf facial.

Cependant, l’intégrité du trijumeau n’est pas indispensable à la sécrétion des larmes. Après section du nerf lacrymal, l’excitation du sympathique peut provoquer la sécrétion.

La section même de la racine sensitive du trijumeau ne supprime par la fonction lacrymale.

On attribue le trouble de sécrétion, qui survient assez souvent après neurotomie rétro-gassérienne, à la blessure accidentelle du nerf grand pétreux superficiel.

Les larmes sont un liquide clair, légèrement albumineux, à réaction alcaline ; elles contiennent surtout de l’eau et des sels.

Les larmes
Les larmes

Elles représentent le produit de sécrétion, non seulement de la glande lacrymale principale, mais aussi des glandes lacrymales conjonctivales disséminées dans les culs-de-sac.

Les larmes n’ont pas un pouvoir à proprement parler bactéricide, mais elles sont un mauvais milieu de culture.

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