Le traitement de l’inégalité pupillaire

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Le traitement de l’inégalité pupillaire se borne à des instillations de pilocarpine, en vue d’atténuer la gêne apportée par la mydriase.

Diagnostic

Le diagnostic de l’inégalité pupillaire est parfois très difficile. Avec une mydriase médicamenteuse à la phase de régression :

Avec le signe d’Argyll-Robertson surtout. Le signe d’Argyll-Robertson est presque toujours bilatérale et il faut n’admettre qu’avec réserve un signe unilatéral.

Le signe d'Argyll-Robertson2
Le signe d’Argyll-Robertson2

La pupille est en myosis ou de dimension normale, mais jamais en mydriase. Le réflexe à la lumière est formellement aboli ; la réaction à la vision de près au contraire vive et immédiate. Les collyres ont peu d’effet.

On a tendance, à l’heure actuelle, à porter trop facilement le diagnostic de syndrome d’Adie.

Pathogénie

Elle est encore mal élucidée. Le rôle de la syphilis, d’abord formellement nié, est à nouveau discuté. Le rôle de la syphilis congénitale est établi par quelques observations.

On a décrit le syndrome d’Adie au cours d’affections diverses :

  • encéphalite
  • sclérose en plaques
  • polynévrite alcoolique, etc.

Il s’accompagne le plus souvent de troubles vaso-moteurs, de douleurs thoraciques, d’instabilité de caractère.

Il s’agirait peut-être d’un Syndrome hypothalamique.

Adler et Scheie rapportent le syndrome d’Adie à un phénomène de dénervation parasympathique (dénérvation du ganglion ciliaire).

Pour James, il serait la manifestation locale d’une esthénie nerveuse générale.

Le traitement

Le traitement antisyphilitique ne doit pas être mis en jeu indûment.

En résumé, l’inégalité pupillaire possède, dans ben des cas, une valeur sémiologique de premier plan :

Elle vient confirmer le diagnostic de certaines affections oculaires ;

Une affection oculaire
Une affection oculaire

Elle permet d’affirmer le diagnostic étiologique de certaines affections du système nerveux et notamment d’affirmer, dans bien des cas, le rôle de la syphilis ;

Elle a souvent, dans le cas d’affection neurologique, une valeur localisatrice ;

Elle a parfois une valeur pronostique lorsque, associée à l’irrégularité de la pupille ou aux altérations du liquide céphalo-rachidien, elle permet de prévoir l’apparition d’une P. G.

De toute façon, l’inégalité pupillaire est rarement un signe négligeable, mais c’est un signe d’interprétation souvent très difficile.

Dans bien des cas, l’étiologie ne peut être élucidée.

De l’objectivité apportée à l’examen ophtalmologique va dépendre la valeur sémiologique qu’il appartiendra, en dernier ressort, au neurologiste ou au médecin d’apprécier.

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