Quant au traitement consécutif, la guérison peut faire simplement. Des complications infectieuses peuvent cependant apparaître.
Traitement consécutif
Un ulcère infectieux de la cornée, accompagné d’hypopyon peut évoluer parfois sans compromettre le résultat éloigné.
Si l’œil est doué de vision, il peut être traité, comme tout ulcère à hypopyon, par cautérisation au galvano-cautère des lèvres infectées de la cornée, etc.
Une fois l’infection jugulé, un recouvrement conjonctival peut garantir un résultat favorable.
L’irido-cyclite suppurée
L’irido-cylcite suppurée, prélude de la panophtalmie, commande l’énucléation. Celle-ci met définitivement à l’abri des accidents inflammatoires et de l’ophtalmie sympathique.
Elle assure la guérison en peu de jours ; elle est l’opération de choix.
La panophtalmie
La panophtalmie impose de préférence l’exentération du globe. Les lèvres de la sclérotique sont laissées ouvertes.
Traitement ultérieur
Le traitement conservateur auquel on a donné le choix au début peut laisser un œil définitivement aveugle. Le risque d’ophtalmie sympathique subsiste.
L’énucléation peut être indiquée. Elle l’est formellement dans tous les cas où, l’œil étant aveugle, on est de redouter l’apparition d’accidents d’ophtalmie sympathique, surtout si le blessé doit être perdu de vue.
Il en est ainsi dans le cas d’uvéite torpide, qui se manifeste par des poussées douloureuses, une injection ciliaire, la présence de précipités.
Si, 15 jours après l’accident, l’œil est devenu aveugle est le siège de poussées douloureuses, s’il est hypotonie, il faut conseiller formellement l’énucléation. Toute autre opération est contre-indiquée.
L’évidement du globe, avec ablation du segment antérieur, est à proposer si, après cicatrisation, l’œil est devenu aveugle reste laid.
L’inclusion d’une balle de verre dans la coque sclérale assure une meilleure qualité de la prothèse.
L’amputation du segment antérieur : opération de Critchett, trouve son indication dans le cas où, à la suite de l’irido-cyclite traumatique le segment antérieur de l’œil est transformé en une masse staphylomateuse, le vitré demeurant intact.
En conclusion : La guérison dépend de la précocité du traitement. Si l’on soigne le blessé dans les 6 premières heures, alors que l’infection n’est pas installée, le traitement doit s’efforcer d’être aussi conservateur que possible.
Passées les 6 premières heures, l’infection risque de compromettre le résultat du traitement le mieux conduit.
Le risque d’ophtalmie sympathique n’est pas un leurre ; il convient de toujours en tenir compte.