Les signes oculaires du sympathique

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Bien que l’excitation de certains centres corticaux produise le même effet que l’excitation du sympathique au cou.

Il n’est pas certain qu’il y ait un contrôle central des fibres sympathiques de l’œil.

Sympathique oculaire
Sympathique oculaire

Centre mésencéphalique

Le centre sympathique est situé dans la région hypothalamique.

Centre cilio-spinal de Budge

L’excitation limitée entre la VIe cervicale et la IVe dorsale provoque la dilatation de la pupille. Cette réaction est supprimée si le sympathique cervical est coupé

Le centre cilio-spinal n’est qu’une partie de la chaîne sympathique ininterrompue entre l’hypothalamus et la moelle dorsale.

Les fibres sympathiques quittent la moelle par les racines antérieures des premiers nerfs thoraciques.
Celles qui sont destinées à la pupille par les rami-communications de la 1e et de la 2e racine thoracique, peut-être aussi de la 3e.

Celles qui sont destiénes à la voie vaso-motrice émergent plus bas, au niveau des 3e et 4e racines thoraciques.

Elles peuvent dans la boucle antérieure de l’anse de Vieussens, traversent les ganglions inférieur et moyen de la chaîne cervicale et viennent se terminer dans le ganglion sympathique cervical supérieur, où elles font relais.

D’autres fibres suivent la voie de l’artère vertébarale et de la carotide primitive, sans emprunter la chaîne sympathique cervicale (Le riche et Fontaine).

Quittant le ganglion cervical supérieur, la majorité des fibres post-ganglionnaires, non myéliniques, forment le nerf carotidien interne, qui accompagne l’artère carotide (plexus péricarotidien).

Les fibres destinées à l’appareil visuel

Toutes les fibres destinées à l’appareil visuel viennent du plexus péricarotidien. Les unes, destinées à la pupille, passent par l’anastomose sympathico-gassérienne, suivent la branche nasale (naso-ciliaire) du nerf ophtalmique, qu’elles abandonnent pour former les nerfs ciliaires longs.

L'œil : appareil visuel
L’œil : appareil visuel

Ceux-ci pénètrent dans l’œil au voisinage des nerfs ciliaires courts et se portent au dilatateur de l’iris.

Les autres gagnent le ganglion ciliaire par la racine caritidienne et, après avoir traversé le ganglion, se portent dans les nerfs ciliaires courts. Ce sont des fibres vaso-motrices.

D’utres accompagnent les branches de l’artère ophtalmique jusque dans ses branches termnales (fibres vaso-motrices).

D’autres enfin suivent la voie du nerf vidien vers le ganglion sphéno-palatin et, à travers la fente sphéno-maxillaire, se rendent au périoste de l’orbite, et probablement à la glande lacrymale par le nerf sygomatico-temporal. Le nerf sympathique renferme :

Des fibres dilatateurs de la pupille ;

Des nerfs vaso-moteurs pour le globe et le contenu de l’orbite ;

Des nerfs pour le chromatophore du tractus uvéal ;

Des fibres pour le muscle lisse de Müller ;

Des fibres sécrétoires pour la glande lacrymale.

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