La névrite rétrobulbaire dans le névraxe

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La névrite rétrobulbaire dans la sclérose en plaques se confirme davantage que la sclérose en plaques est la cause d’une névrite rétrobulbaire aiguë.

La névrite rétrobulbaire dans la sclérose en plaques

Un grand nombre de cas de névrite rétrobulbaire subaiguë, rapportés à une sinusite postérieure, à la grossesse, à la lactation o^à la menstruation, ou encore au froid, se sont avérés par la suite comme relevant de la sclérose en plaques.

La sclérose en plaques
La sclérose en plaques

Tout se passe comme si l’épisode de névrite rétrobulbaire provoqué par une cause déclenchante n’était que le signe avant-coureur d’une sclérose en plaques, dont les signes neurologiques n’apparaissent que plus tard, après des années.

En présence d’une névrite rétrobulbaire unilatérale – même si l’on croit en avoir découvert la cause dans une sinusite – il convient toujours de faire des réserves formelles sur l’apparition possible, dans un avenir souvent lointain, des signes neurologiques de la sclérose en plaques.

La sclérose en plaques est caractérisée anatomiquement par la multiplicité et la dissémination des foyers de sclérose.

Sur le nerf optique, ils prédominent dans la partie antérieure occupée par les vaisseaux centraux de la rétine et dans le segment intra-crânien, au voisinage du chiasma.

Dans l’épaisseur du nerf, les foyers sont disséminés, sans qu’on puisse remarquer une prédilection certaine pour le faisceau maculaire, qui cependant manifeste plus que les autres sa souffrance.

Histologiquement, les lésions sont caractérisées par la dégénérescence prononcée de la myéline, alors que les cylindraxes sont relativement respectés.

Ceci explique que la dégénérescence secondaire fait souvent défaut et l’état fonctionnel est susceptible d’amélioration.

Cliniquement, la névrite rétrobulbaire se manifeste sous deux formes :

La  névrite rétrobulbaire aiguë

C’est la forme que nous avons décrite plus haut.

Elle est le signe avant-coureur d’une sclérose en plaques dont les signes neurologiques n’apparaîtront que des années plus tard.

Fleiscer a montré que les deux tiers des malades ayant présenté une névrite rétrobulbaire aiguë se révèlent, après des années, atteints de sclérose en plaques.

Par contre, la névrite rétrobulbaire aiguë éclater comme une drame, vers la fin de l’évolution d’une sclérose en plaques et laisser la malade aveugle das les moins qui précèdent la mort.

La névrite rétrobulbaire subaiguë ou chronique

Cette forme évolue de façon insidieuse. Elle se manifesta par un scotome très discret pour le rouge et pour le vert.

Elle évolue par intermittences, guérissant en quelques semaines, montrant à chaque atteinte un déficit différent :

  • scotome central
  • paracentral
  • parfois hémianopsie en quadrant, traduisant la localisation chiasmatique

En fin de compte, la baisse visuelle se fixe à un certain degré sans aboutir à la perte totale de la vision. Il y a décoloration du secteur temporal de la papille, rarement atrophie, apparemment totale.

Perte de vision
Perte de vision

Névrite rétrobulbaire dans les encéphalo-méyline aiguës

Dans les formes bénignes d’encéphalomyélite disséminée, l’atteinte du nerf optique est le fait capital ; elle peut se traduire par un scotome central.

Dans la neuromyéline optique, maladie de Devic, l’atteinte du nerf optique se manifeste le plus souvent par une papillite.

Les cas ne sont pas rares cependant où le trouble visuel se présente sous le tableau de la névrite rétrobulbaire aiguë et précède l’apparition des troubles médullaires.

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