La motilité du globe oculaire est assurée par six muscles dont les quatre sont droits et les deux sont obliques.
4 muscles droits et deux muscles obliques
Par 4 muscles droits : droit supérieur, droit inférieur, droit interne, droit externe qui, nés au sommet de l’orbite, au pourtour de l’anneau de Zinn, se dirigeant en avant et viennent se fixer, par un tendon aplati, sur une ligne d’insertion à la sclérotique.
Le droit supérieur s’insère sur une ligne, à 7,5 mm du limbe, le droit externe à 7 mm, le droit inférieur à 6 mm et le droit interne à 5,5 mm.
Par 2 muscles obliques : le grand oblique, dont le tendon réfléchi part de la poulie située dans l’angle supéro-interne de l’orbite, vient se fixer à la partie postéro-externe du globe (au point de vue de sa fonction, il agit comme s’il prenait son insertion sur la poulie).
Le muscle peut oblique prend son insertion fixe à l’angle inféro-interne de l’orbite et va se fixer sur le globe au-dessous de l’insertion du grand oblique.
Ces muscles forment, à ceux deux, une sangle oblique dont la partie moyenne est fixée au globe par les insertions.
Chaque muscle coulisse dans une gaine
Chaque muscle coulisse dans une gaine, dépendance des fascias qui constituent la capsule de Tenon. Des expansions latérales attachent la gaine musculaires au périoste du rebord orbitaire ; elles jouent le rôle de tendon d’arrêt.
Le globe est comme suspendu à l’intérieur de l’orbite, sanglé par les muscles. Il joue dans la capsule de Tenon, comme une tête articulaire dans sa néarthrose.
Il ne se déplace pas ; il tourne sur lui-même. Tous les mouvements des yeux se font pas rotation autour d’un centre situé un peu en arrière de l’axe antéro-postérieur du globe, à 13 mm en arrière du pôle antérieur de la cornée : centre le rotation.
Dans les mouvements qu’ils impriment au globe, les muscles ne tirent pas directement sur leur insertion sclérale.
Enroulés sur le globe, à partir du point où ils prennent contact avec la surface du globe, ils utilisent leur étendue d’enroulement.
Les mouvements latéraux se font autour d’un axe vertical. Les mouvements verticaux d’élévation et d’abaissement se font autour d’un axe transverso-frontal.
Les mouvements de rotation en dedans ou en dehors se font autour d’un axe sagital. On désigne le mouvement de rotation, conventionnellement, par rapport à l’extrémité supérieure du méridien vertical :
Rotation en dedans (dans le sens des aiguilles d’une montre pour l’œil droit, dans le sens contraire, pour l’œil gauche).
Rotation en dehors (dans le sens opposé aux aiguilles d’une montre, pour l’œil droit).