Les deux grandes classes de méningites sont les méningites par inoculation directe et méningés par métastase hématogène.
Sommaire
Les méningites par inoculation directe
Les méningites par inoculation directe (méningo-encéphalite traumatique secondaire à une fracture du rocher ou de l’ethmoïde) ou par propagation (méningite suppurée secondaire à la thrombo-phlébite du sinus caverneux ou du sinus latéral) à une sinusite frontale suppurée ; méningite séreuse otitique ; méningite par propagation d’une actinomycose de la base du crâne.
Les méningites par métastase hématogène
Les méningites par métastase hématogène : méningite cérébro-spinale, méningite tuberculeuse, méningite syphilitique, méningite grippale du jeune enfant, méningite lymphocytaire aiguë.
Cette forme de méningite est caractérisée, du point de vue optalmologique, par le fait que les signes oculaires relèvent : les uns de la méningite elle-même, les autres de l’essaimage hématogène.
Les lésions anatomiques
Les lésions anatomiques communes à toutes les formes de méningite permettent de se représenter a priori à quelles complications d’ordre ophtalmologique elles exposent.
L’infection méningée prédomine en général à la base du cerveau. Les lésions de la convexité sont presque toujours moins importantes que dans la grande citerne, bien que, dans les septicémies à staphylocoques, on puisse observer de petits foyers multiples, circonscrits, limités.
Nerfs oculo-moteurs
A la base du cerveau, les exsudats puriformes des méningées suppurées, les exsudats glaireux de la méningite tuberculeuse, les exsudats gélatineux de la méningite syphilitique, les exsudats fibrineux de la méningite à pneumocoques enveloppent et engluent les nerfs de la base du cerveau, le VI et le III en particulier.
Le processus inflammatoire pénètre dans le nerf avec les vaisseaux de la pie-mère (névrite interstitielle).
Si la méningite est localisée, elle peut englober certains nerfs avec élection ; c’est ainsi qu’une méningite cloisinnée de la pointe du rocher peut donner lieu au syndrome de Gradenigo.
Nerf optique
La propagation de l’inflammation sur le nerf optique peut se faire par les vaisseaux de la pie-mère et se propager dans les cloisons du nerf ; elle se fait également, le long des gaines du nerf optique, à l’intérieur de l’orbite ; elle peut donner lieu à des lésions de phlébite, de périartérite, d’endartérite oblitérante sur les vaisseaux du nerf optique. Ainsi se manifeste la névrite optique.
L’hypertension intra-crânienne qui résulte de l’obstacle apporté à l’écoulement du liquide céphalo-rachidien par l’oblitération des trous de Luschka ou de Magendie, ou encore de l’hypersécrédien ; de même l’hydrocéphalie ventriculaire qui en résulte peuvent se manifester par l’œdème pupillaire.
Pupilles
De même, par un processus obscur, probablement par retentissement de l’hydropisie ventriculaire dur les parois de l’infundibulum et l’hypothalamus, peuvent se manifester des modifications de la pupille.
Arachnoïdite
Enfin, à la phase de cicatrisation et beaucoup plus tard encore, les reliquats cicatriciels laissés par le processus méningé peuvent se manifester par des signes de compression du nerf optique, du chiasma optique ou des bandelettes.
Ces considérations d’ordre général nous dispensent d’envisager les différentes formes de méningites.
Nous n’étudierons ici, dans leur cadre clinique, que les méningites qui intéressent plus particulièrement l’ophtalmologiste.
Bonjour
jesuis Reagan kanku,TSO a l’hopital rural de kalonda ,comment traiter le malade avec sequelle mininge et leucome corneen et oedeme corneen,mydriase?