Ce sont peut-être parfois des kystes par rétention des glandes lacrymales.
Sommaire
Kystes de la glande lacrymale
Ce sont surtout des kystes d’origine congénitale, sorte de grenouillette lacrymale développée dans des débris épithéliaux aberrants, intéressant les canaux, mais aussi la glande lacrymale palpébrale.
Ils se traduisent par une tuméfaction visible de la partie externe de la paupière supérieure. Le kyste est bien circonscrit, indolore, fluctuant.
La paupière relevée, il apparaît comme une petite tumeur ovoïde, du volume d’une petite olive, translucide comme un grain de raisin.
Le kyste peut se vider par un conduit excréteur et ne se manifester ainsi que par intermittence. Son contenu est un liquide clair.
Le diacryops se reconnaît immédiatement et ne saurait être confondu avec aucune autre affection.
Il es essentiellement une tumeur bénigne. Dès qu’il est devenu gênant par son volume, l’excision de la poche est indiquée.
Elle se fait sous anesthésie locale, par dissection attentive, car la paroi se rompt facilement et l’ablation incomplète expose à la récidive.
On observe plus rarement des kystes de la glande orbitaire.
Certains kystes congénitaux, que l’on observe à la naissance, peuvent avoir un développement rapide.
Tumeurs des glandes lacrymales
Les tumeurs bénignes
Les tumeurs bénignes des glandes lacrymales sont extrêmement rares.On croit souvent avoir enlevé une tumeur bénignes ; l’examen histologique révèle qu’il s’agit en réalité d’une inflammatoire chronique, tuberculeuse le plus souvent.
Les tumeurs malignes appartiennent
Les tumeurs malignes appartiennent, par leur symptomatologie, aux tumeurs de l’orbite. Si on en excepte les lymphomes, les lymphadénomes qui, nous l’avons vu, appartiennent au groupe des lymphomatoses bilatérales et les lymphosarcomes systématiques qui relèvent de lasarcomatose généralisée, on peut distunguer, parmi les tumeurs malignes des glandes lacrymales, toujours unilatérales, deux formes anatomo-cliniques :
Les tumeurs mixtes des glandes lacrymales sont de beaucoup les plus fréquentes de 85 % des cas.
Elles comprennent les cas habituellement désignés, suivant la prédominance des formes histologiques, sous le nom de fibro-chondro-sarcomes, endothéliomes, cylindromes.
Analogues aux tumeurs mixtes des glandes salivaires, elles se développent aux dépens des débris embryonnaires restés inclus. Elles ne se manifestent cependant qu’à un âge avancé, parfois à l’occasion d’un traumatisme.
La tumeur se développe lentement et le malade se présente, le plus souvent, plusieurs années après le début, lorsqu’il se trouve gêné par le ptosis ou par la difformité devenue apparente.
La tumeur occupe la partie supéro-externe de l’orbite et déborde dans la paupière. C’est une tumeur
bossuée, du volume d’une noix, indolore. Elle peut atteindre le volume d’un œuf et alors distendre et amincir les téguments.
Sa consistance, cartilagineuse par endroits, est ailleurs molle et fluctuante. Elle est relativement mobilisable sur le plans profonds.
Parfois, elle fait saillie en même temps sous la conjonctive, visible lorsqu’on soulève la paupière. Dans d’autres cas, elle se développe davantage dans l’orbite, entraînant une exophtalmie modérée et le refoulement du lobe vers le bas et en dedans.
Les mouvements du globe sont simplement limités en haut et en dehors. Il n’y a pas de ganglions.
La tumeur mixte évolue avec une malignité relative pendant des années. Bien encapsulée, elle se laisse extirper facilement. Les récidives sont cependant fréquentes. L’évolution se fait dès lors avec une grande malignité.