Décollement idiopathique de la rétine

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Le décollement primitif, dit idiopathique de la rétine se présente comme une entité clinique ; il accapare toute l’attention.

Il n’en est pas moins symptomatique d’altérations anatomiques qui nous échappent, auxquelles participent sans doute le tractus uvéal et le vitré.

Dans l’étude clinique, il y a trouble visuel et signes ophtalmoscopiques.

Le trouble visuel

Le décollement de la rétine s’annonce en général par des prodromes, auxquels le malade prête peu d’attention, mais il se manifeste de façon assez soudaine, par un trouble visuel important qui inquiète le malade.

Décollement de la rétine
Décollement de la rétine

Soudain, sans la moindre sensation douloureuse, le malade perçoit, dans une partie de son champ visuel, plus souvent du côté du nez, un voile sombre, mobile et flottant, qui s’étend rapidement, en quelques heures, et supprime bientôt la vision centrale.

Dans d’autres cas, le malade a la sensation qu’un brouillard, une voile plus ou moins diffus assombrit la vision. Ce voile n’existe pas le matin, après le repos de la nuit, mais s’installe et augmente au cours de la journée.

Après quelques jours, la déformation des objets, qui deviennent onduleux, témoigne que le trouble menace la vision centrale.

Dans des cas plus rares le décollement s’installe sournoisement : le malade s’aperçoit par hasard qu’il ne voit plus d’un œil.

Lorsqu’on interroge avec soin le malade, il convient que des prodromes ont précédé de quelques jours, de quelques semaines, le trouble visuel subit.

Les mouches volantes, qu’il ressentait depuis longtemps, étaient devenues plus gênantes ; elles donneraient l’impression d’une pluie de suie, d’une voilette à pois noirs devant l’œil.

Surtout, il avait éprouvé des sensations lumineuses, des éclairs, une ligne lumineuse arquée apparaissent dans l’obscurité, toujours au même endroit du champ visuel.

Ces signes ont une grande importance pour le diagnostic de la localisation initiale du décollement.

Les signes ohtalmoscopiques

L’œil est parfaitement calme et paraît normal. Peut-être la chambre antérieure est-elle un peu profonde ? Le tonus oculaire est diminué.

L’examen de la lueur pupillaire

L’examen de la lueur pupillaire, au miroir plan, révèle les premiers signes, déjà caractéristiques : le champ de la pupille ne s’éclaire pas en rouge uniforme comme à l’état normal. En certain endroits, il apparaît grisâtre, ailleurs franchement sombre.

Cet examen, pratiqué méthodiquement, à la faveur d’une dilatation maxima de la pupille, donne des indications précises sur la topographie du décollement. Il est bien de les reporter sur un schéma.

L’ohptalmoscopie à la l’image renversée

L’ohptalmoscopie à la l’image renversée, pratiquée ensuite, à la faveur d’une source lumineuse intense, permet une exploration topographique parfaite.

Un ophtalmoscopie indirecte
Un ophtalmoscopie indirecte

L’examen à l’image droite servira ensuite à l’examen plus précis de certains détails.

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