La région équatoriale est le point faible de la choroïde.
La choroïdite équatoriale
C’est dans la région équatoriale que s’épuisent les terminaisons des artères ciliaires courtes postérieure ; c’est dans la région équatoriale que s’épuisent les branches récurrentes émanées du grand cercle artériel de l’iris ; c’est la région où se confondent, par anastomose, ces deux territoires vasculaires.
La région équatoriale devrait être, pour cette raison, le lieu d’élection des choroïdites.
Cependant, s’il est fréquent d’observer, dans la choroïdite disséminée, des foyers situés dans la région équatoriale, ils sont loin de prédominer en cet endroit.
La localisation purement équatoriale des lésions de choroïdite est assez exceptionnelle.
On observe cependant parfois, assez irrégulièrement dispercés en cercle dans la région équatoriale, des foyers de choroïdite de petite dimension sous forme de taches claires, d’un jaune chamois, centrées d’un point noir.
Parfois encore, avec la même disposition, de petites taches jaune chamois polycycliques, non pigmentées, à peine cernées d’un bord gris fumeux.
Plus rarement, de grandes plages atrophiques, en jeu de patience, disposées circulairement dans la région équatoriale.
Les choroïdites antérieures ou périphériques
Elles occupent le territoire périphérique, vascularisé par les branches récurrentes du grand cercle artériel de l’iris.
Nous ne les observons pour ainsi dire jamais au cours de leur évolution, car aucun trouble visuel n’attire l’attention du malade.
Nous en observons les reliquats, à la condition de les rechercher de façon systématique, à l’occasion d’une kératite interstitielle.
Nous les découvrons, à l’occasion d’un examen méthodique et à la faveur d’une mydriase artificielle large, lorsque nous sommes invités à les rechercher en présence d’une sclérite, d’un décollement de la rétine, d’une hémorragie récidivante du vitré.
Leur rôle, dans la pathogénie de ces affections, est encore mal élucidé.
Les aspects ophtalmoscopique sont divers. Nous les décrirons dans les chapitre des altérations de la choroïde que l’on observe dans la syphilis congénitale.