Les artères de la rétine et les médicaments

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Les médicaments sédatifs et antispasmodiques et vaso-dilatateurs sont les plus importants.

On vient de parler de la médication vasculaire, ici, on va parler des médicaments sedatifs et antispasmodiques, ainsi que vaso-dilatateurs.

Les médicaments sédatifs et antispasmodiques

Les barbituriques

Les barbituriques (phényl-éthyl-malonyl-urée ou gardénal) sont très utiles. On les utilise à dose de 5 à 10 cg par jour et l’on poursuit le traitement pendant plusieurs semaines.

La papavérine

La papavérine que l’on utilise à dose de 4 à 8 cg par jour.

La novocaïne

La novocaïne, dont l’action antispasmodique est certaine lorsqu’on l’administre par voie intra-vasculaire, en injection lente, à dose de 5 à 20 cm3 de la solution à 1%.

Les médicaments neuro-sédatifs sont particulièrement indiqués dans le cas de spasme des artères de la rétine.

Artères de la rétine
Artères de la rétine

Médicaments vaso-dilatateurs

Ce groupe très important comprend plusieurs variétés différentes :

Médicaments nitrés

Le nitrite d’amyle, conservé en ampoules scellées dont on brise une des points sur un mouchoir, utilisé en inhalations, provoque une dilatation intense des artères de la rétine.

Son effet est très passager. On peut renouveler les inhalations, mais l’accoutumance rapide oblige alors à utiliser des doses allant jusqu’à XX gouttes, et alors dangereuses.

La trinitrine, sous forme de dragées, est également un vaso-dilatateur d’urgence, à action intense, mais brève.

La pentaérythrite-tétranitrée, que l’on peut prescrite sous forme de pentanitrine, en comprimés de 1 cg (un ou deux comprimés toutes les 4 h), a une action moins violente mais plus durable (environ 4 h).

Ces médicaments peuvent être associé aux barbituriques.

Dérivés de la choline

Le chef de file est l’acéthylcholine (avec plusieurs variante : bromure d’acéthyl β méthylcholine et chloro-manganate d’acéthylcholin, etc.).

Son action, physiologiquement certaine, apparâit moins édivente en clinique. On l’utilise en injections sous-cutanées à dose de 20 à 40 cg par jour mais pas injections sous-conjonctivales .

Le dyméthylanométhylène doixy 2-3 propane possède une formule chimique brute comparable à celle de l’acéthylcholine, mais en diffère par sa résistance à la cholinestérase, d’où découlent la longue durée de son action été sa propriété d’être actif par voie buccale (5 à 15 mg par jour).

La choline
La choline

Les vagomimétriques et sympathicolytiques

Les vagomimétriques et sympathicolytiques comprennent, outre l’acéthylcholine et ses voisins, de très nombreuses substances naturelles ou synthétiques qu’il est impossible de citer intégralement . Signalons seulement ;

L’histamine, vaso-dilatateur des capillaires :

Le chlorhydrate de benzylimidazoline (que l’on peut prescrite sous forme de priscol par voie buccale, à dose de 25 à 150 mg par jour).

L’acide nicotinique, voisin de la vitamine PP et doué d’une action vaso-dilatatrice importante intéressant surtout la circulation céphalique. (On peut le prescrite sous le nom de nicyl à doses journalières de 2 à 12 g per os ou à doses de 5 à 25 cg en injections sous-cutanées, suivant la tolérance).

Le bromure de tétraéthyl-ammonium, ou rétranium, dont la propriété essentielle est de bloquer les synapses du système sympathique, mais dont la tolérance est incertaine.

Les bases wanthiques

Caféine, et surtout théobromine et théophyline et ses dérivés récents, ont une action vaso-dilatatrice intéressant plus spécialement les vaisseaux du rein et du cœur ; elles nous intéressent moins directement.

 

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