Altération pathologiques de la pupille dans les affections du système nerveux.
Irrégularité de la pupille
Dans l’irrégularité de la pupille. La pupille peut être excentrée ou déformée (pupille oblique ovalaire de Terson). En général, comme le montre l’examen à la lampe à fente, l’arrondi de la pupille est interrompu, en ce sens que, dans un secteur, la pupille fait la corde de l’arc.
Le bord de la pupille est aminci en cet endroit et la trame du stroma relâchée. De petits mouvements de reptation remplacent les mouvements normaux de contraction.
On a proposé pour désigner cet aspect le terme : pupille déronde.
L’irrégularité de la pupille, lorsqu’elle présente ces caractères, est un signe de grande valeur ; c’est le plus souvent la manifestation d’une syphilis des centres nerveux.
Il importe évidemment de ne pas prendre pour telle l’irrégularité de la pupille que l’on rencontre comme reliquat durable d’une contusion du globe.
L’examen à la lampe à fente est indispensable au diagnostic, souvent délicat.
Mobilité pupillaire anormale
Le diamètre de la pupille est normalement en état de variation continuelle, par suite des modifications qui surviennent à chaque instant dans les excitations, d’origine périphérique ou centrale, qui donnent lieu aux mouvements réflexes de la pupille.
On donne à ces variations le nom d’oscillations pupillaires.
Les oscillations peuvent être déréglées et se montrer avec des variations subites, d’un rythmes rapide, d’une ampleur désordonnée, indépendamment, semble-t-il, des excitations lumineuse, sensitives, psychiques, indépendamment de la vision de près qui les commende habituellement. On dit alors hippus.
On observe l’hippus dans certaines affections du système nerveux, dans les psychoses.
La pathogénie de l’hippus est en partie inconnue. On le réalise expérimentalement par excitation du sympathique, après section du III.
Le phénomène cesse quand in sectionne le sympathique. Le phénomène cesse quand in sectionne le sympathique.
Syndrome de Claude Bernard-Horner
Syndrome de Claude Bernard-Horner (paralysie du sympathique).
En 1727, Pourfour du petit montrait les effets oculaires de la section du sympathique. Claude Bernard, en 1852, en complète l’étude expérimentale et étudie les troubles vaso-moteurs. En 1869, Horner décrit le tableau clinique.
Le syndrome de Claude Bernard-Horner est essentiellement caractérisé par :
Le myosis, par paralysie du dilatateur de la pupille ;
Le rétrécissement de la fente palpébral, qui résulte à la fois de léger ptosis et de l’élévation de la paupière inférieure. Il et dû la paralysie du muscle lisse de MÜLLER.