Il y a un traitement de l’ophtalmie métastatique. Mais le diagnostic peut d’abord en offrir de grandes difficultés.
Sommaire
Diagnostic
Le gliome de la rétine est toujours soupçonné, en pareil cas. Il s’agit d’un très jeune enfant, souvent âgé de moins de 2 ans et c’est bien l’âge du gliome.
Ayant fait le diagnostic de pseudo-gliome, on a bien interrogé les parents, dans le but de retrouver, comme étiologie, une maladie infectieuse mais on n’obtient souvent que des renseignements vagues.
On a bien recherché à la lampe à fente les signes inflammatoires qui caractérisent le pseudo-gliome : précipités, iritis, synéchies pupillaires, mais ces signes peuvent faire défaut et, d’autre part, un gliome de la rétine peut s’accompagner de signes inflammatoires du côté de l’iris.
On a bien examiné à l’ophtalmoscope les caractères morphologiques de la masse blanche observée dans le vitré, sa vascularisation, mais ces signes sont parfois d’une interprétation très délicate.
On a bien constaté l’hypotonie, qui signe le plus souvent le pseudo-gliome, mais lorsque les accidents hypertensifs apparaissent, on pense à nouveau au gliome, qui, lui s’accompagne habituellement d’hypertension.
Il faut savoir que le pseudo-gliome peut s’accompagner d’accidents hypertensifs.
Dans bien des cas, le diagnostic offre les plus grandes difficultés et l’on se résout, par prudence, à pratiquer l’énucléation.
A l’heure actuelle, l’épreuve du traitement à la pénicilline, à la condition d’être mise en œuvre dès le début des accidents peut servir au diagnostic.
La rétinite de Coats pose elle-même, dans certains cas, un problème délicat, tant que l’on n’a pas découvert sur la rétine les ectavies vasculaires caractéristiques de cette affection.
La fibroplasie rétro-critallinienne pose un problème délicat de diagnostic.
Traitement
Dès les premiers signes, le traitement anti-infectieux doit être mis en jeu. La pénicilline, employée sous toutes ses formes, à hautes doses, est susceptible, dans bien des cas, d’amener la guérison. A défaut, les sulfamides doivent être employés.
Une fois les manifestation inflammatoires éteintes, si l’œil est aveugle, avec une pupille en mydriase et le tableau installé de l’œil de chat amaurotique, il n’y a pas de raison d’intervenir.
L’œil peut s’atrophier tranquillement, sans incident. La menace d’ophtalmie sympathique elle-même n’existe pas, en pareil cas.
Dans le cas où surviendraient des accidents glaucomateux, l’énucléation s’impose. Elle libère définitivement du doute sur le diagnostic de gliome. Il vaut mieux ne pas avoir recours à l’éviscération du globe.