Infection focale dans la recherche de l’étiologie

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L’examen montre souvent d’énormes amygdales fongueuses. L’interprétation de leur valeur, comme facteur étiologique, doit être demandée au spécialiste. C’est l’infection focale

Dans l’infection focale il existe plusieurs infections.

Infection focale
Infection focale

Infection dentaire

On n’attache que peu d’importance aux chicots. On en attache davantage à la pyorrhée alvéolo-dentaire. Une fistule, en regard de l’apex d’une dent est la signature d’un foyer infectieux.

Souvent, même en l’absence de douleur, un foyer d’ostéite peut se trouver à l’apex d’une dent obturée ou couronnée.

Le stomatologiste fera, s’il y a lieu, la radiographie de toutes les racines suspectes.

Infection sinusale

L’examen rhinologique ne suffit en aucune façon. Une radiographie mettant en évidence les sinus péri-orbitaires peut seule révéler une infection sinusale latente, dont la valeur, comme facteur étiologique, doit être discutée.

Infection uro-génitale

L’examen doit porter éventuellement sur l’urèthre postérieur et la prostate. Le gonocoque doit être recherché, si on a des raisons de le soupçonner, dans la sécrétion recueillie par massage de la prostate ou, plus simplement, après épreuve de provocation par absorption de bière.

Les urines doivent être examinées au point de vue flore microbienne.

L’examen gynéchologique peut permettre de découvrir une annexite latente ou une infection de l’endomètre.

Affections cutanées

Tout foyer d’infection cutanée peut être une cause d’iritis. Le psoriasis, l’érythème noueux, l’érythème polymorphe, le lupus érythémateux sont les causes les plus habituelles d’iritis.

Les aphtes de la cavité buccale et de la vuvle doivent être systématiquement  recherchés en présence d’un iritis à hypopyon chez la femme.

La recherche des sarcoïdes cutanées peut servir au diagnostic de la maladie de Besnier-Boeck-Schaumann, aussi bien que l’hypertrophie des parotides.

Affections du tractus intestinal

Il est rare que le Bacterium coli soit en cause. Cependant, la notion d’une dysenterie ancienne, la découverte de parasites intestinaux, la présence d’une cholécystite calculeuse latente, la découverte d’ulcérations coliques peuvent, exceptionnellement, donner la clef du diagnostic étiologique des iritis.

Cet examen général, si compliqué qu’il apparaisse par cette énumération, doit être mis en jeu avec méthode et soumis à la critique.

Ce n’est pas, en effet, parce qu’on a découvert un kyste radiculaire à l’apex d’une dent que l’on doit admettre, sans plus, l’étiologie dentaire d’une iritis.

La plus grande prudence doit être apportée dans l’interprétation à la fois. Il arrive d’ailleurs que plusieurs facteurs étiologiques interviennent à la fois. Il convient d’en tirer compte dans les indications thérapeutiques.

Syndrôme de heerfordt. Maladie de Besnier-Boeck

Syndrôme de heerfordt
Syndrôme de heerfordt

L’irido-cyclite ressemble à une irido-cyclite nodulaire tuberculeuse et rien, dans l’aspect morphologique, ne permet de l’en distinguer.

Le diagnostic repose sur le contexte clinique : coexistence avec une parotidite ; apparition d’une paralysie faciale ; cortège de symptômes généraux avec manifestations du côté du système nerveux : paralysie oculo-motrices ; adénopathies généralisées ; recherche des sarcoïdes cutanées de Boeck.

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