Il y a diagnostic étiologique et étiologique de l’hémianopsie latérale homonyme.
Dans le diagnostic étiologique, il y a des lésions vasculaires, syndrome de l’artère choroïdienne et syndrome de l’artère sylvienne, etc…
Dans les lésions vasculaires, une hémianopsie homonyme, apparaissent chez un sujet âgé et hypertendu, s’installent brusquement et d’emblée totale, réalisent et
que l’on a appelé l’ictus hémianopsique, puis rétrocédant partiellement, fait songer avant tout à l’origine vasculaire du trouble.
Il s’agit rarement d’une hémorragie cérébrale, par rupture d’une artère atéromateuse. C’est alors l’ictus apoplecitque soudain, avec perte de connaissance.
Le trouble visuel, d’abord très marqué, peut aller jusqu’à la cécité ; la vision est ensuite partiellement récupérée.
Il s’agit beaucoup plus souvent d’un ramollissement cérébral, par endartérite syphilitique chez un sujet jeune, par thrombose artérielle chez un sujet âgé.
L’attaque est alors moins brutale ; elle s’installe en 1 jour ou 2.
Il s’agit plus rarement d’une embolie cérébrale, à début soudain.
Souvent, des spasmes vasculaires sont en jeu. Ils se traduisent d’abord par des éclipses visuelles, par une hémianopsie transitoire avec scotome scintillant, du type migraine ophtalmique ; plus tard, l’hémianopsie homonyme totale s’installe définitivement.
Différents syndromes neurologiques, déterminés par les lésions des différents territoires vasculaires, ont été établis par Foix et par ses élèves.
Sommaire
Syndrome de l’artère choroïdienne antérieure
Cette artère vascularise la bandelette optique, une partie du corps genouillé, l’origine des radiations optiques dans le segment rétro-lenticulaire.
Le syndrome est caractérisé par : une hémiplégie droite massive, survenue sans coma, associée à une la hémianopsie droite, à une hémi-hyposesthésie du membre supérieur droit, et par l’absence d’aphasie.
Syndrome de l’artère sylvienne
Par son territoire superficiel, elle pénètre dans la convexité de l’hémianopsie et vascularise les radiations optiques depuis le segment rétro-lenticulaire jusqu’à la corne occipitale du ventricule latéral.
Par ses branches postérieures, elle vascularise le faisceau supérieur des radiations optiques.
Ainsi, une hémiplégie spasmodique du membre supérieur, associée à une hémianopsie latérale homonyme, indique un ramollissement du territoire superficiel. Si l’hémianopsie est droite, il y a en outre aphasie.
Une thrombose des branches postérieures de la sylvienne, qui vascularisent le faisceau supérieur des radiations optiques, se traduit par une hémianopsie en quadrant inférieur typique.
Syndrome de l’artère cérébrale postérieure
Le territoire superficiel comprend toute la face inférieure et la face interne du lobe occipital ; il comprend l’écorce visuelle tout entière et le faisceau inférieur des radiations optiques ; il irrigue en outre le faisceau pyramidal, la voie sensitive principale et la voie cérébelleuse.
Le syndrome est caractérisé par l’association : hémiplégie, avec hémianesthésie et, si la lésion siège à gauche ; aphasie de Wernicke. L’hémianopsie est de règle.
L’artère cérébrale postérieure se termine par la calcarine, souvent divisée en deux branches. Lorsqu’une seule est oblitérée, il y a hémianopsie en quadrant.