Pour les troubles visuels simulés ; un accident peut simuler pendant des années une cécité totale, qui risque d’entraîner une existence lamentable.
Amaurose bilatérale
Il reprend ne rien voir, ne pas distinguer le jour de la nuit.
Son allure déjà est très différente de celle d’un aveugle. L’aveugle vrai avance la tête droite, légèrement renversée en arrière, les paupières largement ouvertes, les yeux immobiles comme cherchant la lumière, avec une attitude raide et compassée.
Le simulateur avance, la tête baissé, hésitant, tendant les mains en avant. Si on lui demande d’approcher, il se dirige dans une direction opposée ) celle de la voix qui l’appelle ; il se heurte à tous les obstacles placés sur son chemin, dans le désir de bien montrer qu’il est aveugle : il est plus aveugle qu’un aveugle.
Cependant, l’examen objectif, parfaitement conduit, révèle que l’appareil visuel est parfaitement normal.
Comme les pupilles réagissent normalement, on est amené à penser à une cécité corticale résultat de deux hémianopsies homonymes consécutives ; mais cette hypothèse est facilement éliminée par l’examen général.
On peut, s’il est nécessaire ou si l’on veut se distraire, confirmer par certaines épreuves le diagnostic d’amaurose simulée :
En appliquant sur les yeux un pansement occlusif. L’attitude du malade et sa démarche changent du tout au tout.
En provoquant le réflexe de clignement. Il suffit pour cela d’approcher soudain des yeux du malade un bistouri ou des ciseaux ouverts.
En demandent au sujet d’écarter les mains l’une de l’autre, de tendre les index puis de approcher rapidement l’un de l’autre pour que les extrémités se touchent exactement.
Un aveugle vrai, comme toute personne d’ailleurs fermant les yeux, exécute facilement ce mouvement. Le simulateur tâtonne et rate le truc infailliblement.
Amaurose ou amblyopie unilatérale
Le simulateur ou le sujet qui exagère, prétend ne pas voir ou voir mal de l’œil accidenté. Et cependant, dès l’abord, on ne voit qu’une taie insignifiante de la cornée, qui ne saurait expliquer une baisse visuelle.
Le mieux, en pareil cas, est de faire avant tout examen complet du blessé : on examine la cornée à la lampe à fente et l’on se rend compte que la taie, minuscule et parancentrale, ne suffit pas à expliquer une baisse visuelle même légère.
On examine les pupilles et l’on constate que le réflexe direct à la lumière, aussi bien que le réflexe consensuel, est normal.
On examine avec soin la réfraction et l’on apprécie dans quelle mesure elle peut intervenir dans la baisse visuelle.
On examine le champ visuel par confrontation, puis au périmètre et l’on note déjà quelques contradictions dans les résultats.
Le fond d’œil est parfaitement visible et il est normal. On a ainsi déjà une opinion bien établie sur le degré probable d’acuité visuelle ; elle doit être normale.
Alors seulement on passe à l’examen de l’acuité visuelle. Il est bon d’avoir recours d’emblée à l’épreuve dite du verre convexe.
Bonjour suite a une greffe de cornee il y a 1 an et perdant des diziemes j ai eu angiograhies qui a diagnoster une tumeur du Choroide je viens d aller voir un autre ophalmo envoye par celui qui me suit et c est confirme ce dernier fait une lettre et me dit d etre survellee tous les trois mois.
J avais avant un grain de beaute dans oeil et fait grosse poussee de tension l autre oiel devait aussi avoir une greffe de cornee suite de guttata des 2 yeux.
Je me fais du soucis j ai peur de perdre la vue surtout que j ai depuis 4 ans maladie horton(artherite a cellules geantes de la tete) depuis sous cortisone et suis en cortico dependance!…
Pouvez vous me dire si je dois craindre le cancer s il vous plait je viens de consulter un onco ophtamo a Pasteur de Nice.
Merci cordialement.
J.Bruzeau.