La pupille est le plus petit trace noir qui se place, au milieu de l’iris, au centre de l’œil.
La pupille
La pupille, ouverture circulaire du diaphragme irien, en se resserrant ou se dilatant, protège la rétine contre l’éblouissement tout en lui assurant, en toute circonstance, la quantité de lumière nécessaire aux impressions rétiniennes.
Elle concourt à déterminer la netteté des images, à régler leur mise au point.
Le jeu de la pupille est sous la dépendance de réflexes qui répondent aux incitations lumineuses, à certaines excitation douloureuses.
Il accompagne des actes soumis à la volontés (vision de près). Le jeu normal suppose l’intégrité du système nerveux qui le régit.
C’est pourquoi, en raison de la valeur sémiologique qui s’attache aux troubles de ses réactions, l’examen de la pupille fait partie de tout examen médical général.
Déjà, l’examen direct sommaire que doit savoir faire tout médecin — le malade étant placé face au jour mais à un éclairage atténué — permet de vérifier :
Si les pupilles ont une forme régulièrement arrondie ou non ;
Si les pupilles sont de diamètre égal ou s’il y a inégalité pupillaire (aniscorie) ;
Si elles sont anormalement resserrées (myosis) ou anormalement dilatées (mydriase) ;
Si les pupilles se contractent bien à la lumière (réflexe lumineux ou photo-moteur) ;
Si elles se contractent bien pour la vision rapprochée des objets (mouvement associé à l’accommodation-convergence).
Et c’est là l’essentiel pour le médecin.
L’examen de l’ophtalmologiste
L’examen de l’ophtalmologiste est cependant indispensable.
Il permet d’observer à la lampe à fente, s’il s’agit d’un iris clair, le muscle sphincter de la pupille et la façon dont il se contracte à l’intérieure de la ganse que lui forme le stroma.
Il apporte ainsi aux signes observés une plus grande précision.
Il permet, en établissant le contexte ophtalmologique, d’éviter les causes d’erreur relevant d’une lésion oculaire.
Il permet ainsi d’affirmer l’objectivité des signes.