Lésions inflammatoires de la choroïde

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L’infection est apportée à la choroïde par voie sanguine.

Étiologie générale

Elle peut se localiser dans le territoire des artères ciliaires courtes postérieures ; on dit alors : choroïdite postérieure.

Il semble que les différents territoires vasculaires des artères ciliaires courtes postérieures jouissent d’une certaine individualité ; ainsi s’expliquent les localisations diverses des choroïdites et leurs manifestations cliniques.

L’infection peut se localiser dans le territoire des branches récurrentes provenant du grand cercle artériel de l’iris ; on dit alors : choroïdite antérieure irido-cyclite ou à une kératite interstitielle.

Les infections dues aux microbes pyogènes, particulièrement virulents, donnent rarement lieu à des métastases localisées à la choroïde ; elles sont plus souvent la cause d’une uvéite plus diffuse, aboutissant au tableau clinique de l’ophtalmie métastatique.

L'uvéite
L’uvéite

Les affections localisées à la choroïde relèvent en général d’infections à virulence atténuée. S’agit-il de métastase microbienne, de transport dans le sang circulant de toxines ou de produits de désintégration provenant d’un foyer infectieux ?

Faut-il incriminer un état allergique ? Ce qui importe c’est la notion qu’un état infectieux ou qu’un foyer infectieux latent doit être recherché par un examen général, chez tout malade atteint de choroïdite.

La tuberculose est en jeu dans le plus grand nombre de cas.

La syphilis acquise vient en seconde ligne chez l’adulte. Par contre, la syphilis congénitale est la cause la plus habituelle des choroïdites observées chez l’enfant et chez l’adolescent.

Ici, comme pour toute infection du tractus uvéal, l’infection focale joue un rôle important à pneumocoques sont une cause relativement fréquente de choroïdite.

Formes cliniques

Nous nous trouvons le plus souvent en présence d’une plage atrophique de choroïdite ; c’est une cicatrice, reliquat indélébile d’une choroïdite ayant évolué dans le passé.

Il nous est plus rarement donné d’assister dès le début à l’apparition d’une choroïodite et d’en observer les phases évolutives.

Dans l’impossibilité où nous nous trouvons, en l’état actuel de nos connaissances, de décrire les choroïdites d’après leur étiologie, il convient de tracer d’abord un tableau clinique de la choroïdite disséminée.

Certaines localisations du foyer de choroïite apportent au tableau clinique un cachet particulier.

Ainsi se trouve justifiée la description de formes cliniques suivant la localisation du foyer dans les différents secteurs de la choroïde.

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