Si les réactions sérologiques sont positives, le traitement spécifique doit être institué, sans préjudice du traitement adressé à toute cause d’infection.
Sommaire
Traitement suivent l’étiologie
Syphilis
Le traitement antisyphilitique, dans le cas de réactions sérologiques positives, devra être poursuivi pendant des années, sous le couvert de nouveaux examens des réactions sérologiques.
La syphilis est en effet la cause la plus habituelle de la forme dite irido-cyclite subaiguë recidivante associée à la choroïdite disséminée également récidivante.
Il est bien entendu que le cataracte négatif des réactions sérologiques ne suffit pas à éliminer l’étiologie syphilitique.
Dans les cas où le problème de l’étiologie reste non élucidé, le traitement antisyphilitique doit être institué, au moins comme traitement d’épreuve.
Iritis gonococcique
Le traitement doit être mis en jeu immédiatement. Les sulfamides à hautes doses sont d’abord employé. Dans les cas rebelles, on peut utiliser d’abord la thérapeutique de choc que l’on fait suivre d’un traitement au stérogyl.
Infection focale
Le traitement doit être institué avec compétence et aussi avec prudence.
Il arrive que l’amygdalectomie mette définitivement à l’abri des récidives
L’avulsion d’une dent infectée peut enrayer l’évolution d’une iritis aiguë. Il n’est pas rare que le traitement dentaire, s’il est conservateur, remuant un foyer d’infection, soit l’occasion de l’exacerbation des signes.
De même, le message de la prostate peut réveiller une iritis torpide.
Il arrive que l’ouverture d’un foyer d’ostéomyélite mal éteint mettre fin à une iritis récidivante.
Il est souvent difficile d’agir efficacement sur une affection cutanée, cause présumée de l’iritis.
Bien souvent, une fois l’iritis guérie, on attribue la guérison à la suppression d’une infection focale, telle qu’une avulsion dentaire, jusqu’au jour où une récidive vient apporter une déception et montrer qu’il faut chercher ailleurs la cause de l’iritis.
Traitement chirurgical
L’indication du traitement chirurgical est rarement donnée à la période aiguë d’une iritis, mis à part le cas de l’iritis hypertensive médical, imposer une opération, telle que l’iridencleisis, dont les indications sont toujours difficiles à poser.
Par contre, l’étendue des synéchies résiduelles peut faire redouter l’instillation sournoise d’une séclusion pupillaire, surtout si le malade doit échapper à la surveillance.
L’indication d’une iridectomie large, antiglaucomateuse se pose alors. L’opération doit être faite à froid.
Certaines formes d’iritis récidivante, évoluant depuis des années, avec tendance à la séclusion pupillaire, sont arrêtées dans leur évolution par une iridectomie faite en temps utile.
Si la séculsion est installée, avec menace de glaucome, il faut opérer sans attendre.
Dans le cas de séclusion pupillaire, avec bombement de l’iris, l’iridectomie risque de provoquer une hémorragie qui remplit la chambre antérieure. La transfixion de l’iris au contenu de Graefe est l’opération de choix.