Une synéchie antérieure, faisant adhérer des filaments du stroma à la face postérieure de la cornée.
On désigne ainsi l’adhérence du stroma de l’iris à la face postérieure de la cornée. Une synéchies antérieure peut être encore une anomalie congénitale : l’adhérence à la cornée d’une membrane pupillaire.
On réserve en général le terme de synéchie à une adhérence ténue de l’iris à la cornée. Lorsque, par exemple, l’iris est enclavé dans une cicatrice de la cornée ou largement adhérent, on emploi de préférence le terne de leucome adhérent.
Les synéchies antérieures se voient plus souvent à la périphérie de la cornée. La racine de l’iris vient postérieure de la cornée, parfois sur une grande étendue, dessinant une ligne festonnée en bordure de la surface adhérent.
Les voies de filtration sont bloquée. Il en résulte le risque d’un glaucome secondaire. De telles synéchies se voient assez souvent comme reliquat d’une iritis tuberculeuse nodulaire ou d’une iritis lépreuse.
On réserve le terme de gonio-synéchies aux adhérences qui ne sont décelées qu’à l’examen gonio-scopique.
Sommaire
Atrophie de l’iris
Un état atrophique de l’iris s’observe fréquemment comme reliquat d’une iritis torpide, d’un glaucome.
Atrophie du bord pupillaire
Elle s’observe fréquemment comme signe d’un état de dégénérescence sénile ou d’un état inflammatoire. La bordure pigmentée a disparu, ne laissant par places qu’un granulé pigmenté.
Le bord de la pupille apparaît sous forme d’une lame vitreuse, translucide, à bord tranchant. Le feuillet pigmenté est rétracté à distance du bord pupillaire, sous forme d’une couche pigmentée effritée, effilochée.
Atrophie du feuillet pigmenté
Elle se voit bien par éclairage réfléchi à travers la pupille. L’écran opaque sombre que forme normalement le feuillet pigmenté est devenu lacunaire et laisse passer la lumière à travers les pertes de substances, le plus souvent orientées en sens radiaire, comme à travers un paillasson usé.
Atrophie du stroma
Le stroma a perdu son épaisseur, le dessin élégant de sa trame. Les cryptes sont effacés.
Cet état s’observe parfois dans le tabes. On l’observe surtout dans le glaucome infantile : l’iris brun apparaît alors, avec une surface uniforme, avec l’aspect classique d’une feuille de papier buvard mouillé.
Iridodonésis
A l’état normal, l’iris repose sur le cristallin par son bord pupillaire. Soutenu par le cristallin, il est incliné en avant.
Lorsque le cristallin a été extrait pour cataracte ou lorsqu’il est luxé dans le vitré, l’iris s’oriente exactement dans le plan frontal et tremblotte dans les mouvements brusques du globe.
La chambre antérieure a une profondeur plus grande. L’iridodonésis attire donc l’attention sur l’aphakie ou la subluxation du cristallin.
D’autres aspects anormaux de l’iris peuvent être le résultat d’une traumatisme ou d’une intervention chirurgicale.