Les paralysies du regard

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Les paralysies des mouvements associés des yeux ou paralysies du regard sont plus fréquentes.

Les paralysies isolées

Le VI est le plus souvent intéressé (environ 10 % des cas).

La paralysie peut être complète, avec strabisme convergent et diplopie. Elle peut être partielle ; la diplopie ne se manifesta alors que dans le regard latéral extrême ; il y a simple limitation du champ du regard.

Le strabisme
Le strabisme

Il arrive que, croyant  une paralysie unilatérale du VI, on observe une légère limitation de l’adduction de l’œil opposé.

C’est alors une paralysie du regard, masquée par la prédominante sur le droit externe.

Le III est atteinte plus rarement (7 % des cas et sa paralysie est en général partielle(releveur de la paupière et droit interne).

Ce sont des paralysies fugaces, souvent méconnues du malade lui-même et qu’il faut rechercher systématiquement.

Le ptosis unilatéral, ou bilatéral, incomplet, éphémère, est un symptôme de grande valeur. Il est le signe d’une atteinte supra-nucléaire.

On ne peut voir tout aussi bien la rétraction de la paupière supérieure, par interruption de la  voie supra-nucléaire entre le lobe frontal et les noyaux oculo-moteurs.

La paralysie du IV est rare, peut-être parce qu’elle passe le plus souvent inaperçue.

L’ophtalmoplégie externe progressive

L’ophtalmoplégie externe progressive est très rare ; elle peut rétrocéder.

Les paralysies du regard

Les paralysies des mouvements associés des yeux (paralysies du regard) sont plus fréquentes :

La paralysies du regard de latéralité

La paralysies du regard de latéralité est la plus fréquemment observée ; elle est de degré variable :

Il n’y a pas de déviation oculaire au repos ; Dans les positions extrêmes du globe, il y a diminution du champ du regard ; Très souvent, le droit externe est plus atteint que le droit interne ;

Le droit interne se contracte quand même normalement dans le convergence ;

Les secousses nystagmiformes sont à peu près constantes ;

La paralysie de latéralité peut être bilatérale (le champ du regard est alors limité par une ligne verticale). L’élévation et l’abaissement se font normalement.

La paralysie du regard
La paralysie du regard

La paralysie du regard vertical

La paralysie du regard vertical est rare. Cependant le syndrome de Parinaud peut être le premier signe d’une sclérose en plaques.

La saccade des mouvements conjugués des yeux, à elle seule, est le signe d’un déficit dans le faisceau longitudinal postérieur.

La paralysie de la convergence

La paralysie de la convergence peut être associée à la paralysie de verticalité. Ce peut être une simple parésie, avec secousse nystagmiformes, ne se manifestent que dans l’effort de vision de près.

La fréquence des paralysies de fonction est diversement interprétée. Pour Guillain, Lagrange et Marquézy, elles seraient rares, alors que pour Duverger et Barré elles seraient fréquentes et importantes par leurs rapports avec les troubles vestibulaires.

Le diagnostic topographique des paralysies est parfois facilité par l’adjonction d’autres symptômes : paralysie du VI  et du facial, syndrome d’hémiplégie alterne.

 

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