Indications du cataracte secondaire

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Dans la cataracte secondaire, à chacune de ces formes doit s’adresser une opération différente, dont le choix être pertinent.

S’il s’agit simplement de masses résiduelles provenant d’une cataracte traumatique ou demeurant non résorbées à la suite de l’extraction extra-capsulaire d’une cataracte insuffisamment mûre, il ne faut pas parler de cataracte secondaire.

Cataracte secondaire
Cataracte secondaire

Il ne faut pas se presser d’intervenir, surtout chez un sujet jeune, car les masses peuvent encore se résorber.

Une discision de la capsule

S’agit-il d’une membranule ? Il faut, à la faveur d’une dilatation large de la pupille à l’atropine, pratiquer une discision de la capsule.

Le contenu de Knapp, introduit du côté temporal sous la conjonctive, à distance du limbe, pénètre dans la chambre antérieure, en arrière du limbe.

Il sectionne verticalement, de haut en bas, la membranule, au milieu du champ pupillaire, créant une fente verticale. La traumatisme est minime. Il suffit d’un pansement occlusif pendant 24 h.

Une membrane plus dense

S’agit-il d’une membrane plus dense, que le couteau risque de déplacer et de refouler sur le côté dans la sectionner ? On peut utiliser :

Soit la discision au double crochet à iris, qui a l’avantage de ponctionner facilement la membrane en son centre et de la fendre en deux par tractions latérales, mais qui a l’inconvénient de nécessiter deux petites ouvertures latérales à la pique, favorisant un prolapsus de la racine de l’iris ou même l’attraction dans la plaie, par le crochet, d’un filament de vitré.

Soit la discision au double couteau de Knapp, qui pénètre moins facilement au centre de la membrane, mais qui évite ces inconvénients de la discision au double crochet.

Une plaque capsulaire dense

En présence d’une plaque capsulaire dense, l’opération de choix est l’arrachement capsulaire.

Incision à la lance, du côté temporel à distance du limbe, large de 6 mm. La pince capsulaire de Terson est alors introduite, branches fermées.

Lorsqu’elle est en regard du centre de la capsule, les branches sont ouvertes.Déprimant légèrement mais brusquement la plaque capsulaire, elles forment un repli qu’elles saisissent.

Une traction délicate, avec mouvement de va-et-vient, en rompt les attaches et attire la membrane au dehors, créant un champ pupillaire dans le quel vient bomber le vitré.

L’opération donne un résultat idéal. C’est cependant une opération délicate, qui expose à des incidents.

La résection capsulaire

Si la plaque capsulaire est dense, lisse en surface, la pince n’a pas de prise ; la plaque, refoulée par la pince, s’enfonce dans le vitré. On doit alors avoir recours à la résection capsulaire à l’emporte-pièce de Vacher.

Kératotomie à la pique, large de 6 mm. La pique, avant d’être retirée, pratique une ponction sous la lèvre de la capsule.

Capsule
Capsule

Le mors de l’emporte-pièce, introduit par cet orifice, est conduit jusqu’à la partie la plus basse du champ pupillaire. La pince emporte, sans traction, une rondelle nette de la plaque capsulaire.

Dans le cas de cataracte secondaire inflammatoire, la membrane opaque est soudée à la face postérieure de l’iris, obturant le champ pupillaire. Il faut attendre, pour intervenir, que la réaction inflammatoire soit éteinte.

L’opération de choix est l’irido-capsulotomie, qui sectionne  la fois l’iris et la membrane, ou l’irido-capsulectomie, qui résèque en bloc l’iris et la membrane.

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