En France, nous n’observons guère la filariose que chez les personnes ayant fait un séjour en Afrique équatorial.
La Filariose
La Filaria loa-loa ressemble à un segment e gros fil, à une corde de violon. Le mêle ne dépasse pas 15 mm de longueur, la femelle atteint 70 mm. La filaire vit dans le tissu cellulaire sous-cutané et se déplace constamment.
Elle ses signale d’abord par les enflures de Clabar. Ce sont des tuméfactions indolores, grosses comme la moitié d’un œuf, qui apparaissent un endroit du corps, signalant le passage de la filaire, puis disparaissent. Elles peuvent se former aux paupières, annonçant que le parasite va apparaître sous la conjonctive.
Lorsque la filaire apparaît sous la conjonctive, elle occasionne des douleurs très vives. Le malade se précipite chez l’ophtalmologiste, avec l’espoir que celui-ci pourra l’enlever.
On voit alors, sous la conjonctive transparente, un filament tortueux, long de 3 à 6 cm environ, mobile, se déplacent sous la conjonctive.
Traitement
Il faut d’abord préparer rapidement ce qu’il faut pour enlever la filaire : des ciseaux courbes pointus, une pince à mors plats, une pince à disséquer.
On abaisse alors la paupière inférieure où le malade sent le fourmillement caractéristique et en saisit la filaire en son milieu à travers la conjonctive, avec la pince à dissection.
L’instillation de quelques gouttes de cocaïne immobilise la filaire et permet l’extraction.
On agit de même si la filaire est sous la peau de la paupière. Le champ visuel peut être perturbé.
Il arrive que des filaires se présentent, les jours suivants, sous la conjonctive.
La myiase du sac conjonctival
On rencontre parfois, dans le sac conjonctival, des larves d’Œstrus ovis, de rhinœstrus purpureus.
Vers la fin de juillet, une mouche, dans son vol, se pose une seconde sur l’œil, le temps de cracher ses vers.
Après 2 ou 3 jours, les larves provoquent un chatouillement très désagréable. Le malade se présente, se plaignant d’une sensation de démangeaison, de chaleur et de cuisson sous la paupière.
Lorsqu’on explore le sac conjonctival, on aperçoit de minuscules larves blanches, longues de 2 mm, fixées sur la conjonctive bulbaire et palpébrale. Il y en a toujours au moins 8 ou 10, parfois bien davantage.
Traitement
Le malade est couché et les paupières soulevées à l’aide de deux écarteurs de Desmarres.
Après instillation répétée de cocaïne à 5 %, on enlève les larves une à une, à l’aide d’une pince, avec douceur, pour ne pas laisser en place les crochets.
Il y a toujours 8 ou 10 larves, parfois jusqu’à 40. Il faut donc vérifient avec soin que toutes les larves ont été enlevées.
Mis en présence du corps du délit, le malade se rappelle alors que; 3 ou 4 jours auparavant, vers le soir, une mouche s’est posée une seconde sur son œil.
Dans les pays tropicaux, les larves de certaines mouches peuvent occasionner des affections redoutables de conjonctivite, capables d’entraîner la cécité et même la mort.
j’ai eu une ophtalmo miyase l’été dernier mais qui a donner une forte rhinite pendant un mois. pourquoi on parle jamais des rhinites occasionées?