Dans la médication anti-infectieuse, il y a aussi mode de défense de l’organisme contre l’infection et la thérapeutique.
L’organisme peut être en état d’immunité
L’infection ne perturbe seulement l’œil (affection de l’œil), mais elle peut pénétrer aussi dans tout organisme.
L’organisme peut être en état d’immunité soit parce qu’il a été atteint adis de la même infection et qu’il a acquis, par la production d’anticorps, la propriété de résister à toute nouvelle agression du même germe pathogène ; il a acquis une immunité spécifique.
Soit parce qu’il possède une immunité spécifiques spontanée.
Sinon, il met en ligne ses moyens de défense.
Déjà, au lieu même d’inoculation, intervient l’action défensive locale de la peau ou de la muqueuse.
Les phagocytes et le tissu réticulo-endothélial englobent, détruisent ou clouent sur place le microbe.
Si celui-ci résiste et s’il commence à diffuser, il se heurte à l’état éventuellement réfractaire des cellules qui refusent de se laisser imprégner par les toxines.
Il est englobé et fixé par les cellules qui accaparent la toxine protègent ainsi les éléments plus nobles.
Il se heurte au pouvoir bactéricide des humeurs, au choc protecteur que déclenche le contact microbien avec les protéines tissulaires et qui augmente les propriétés bactéricides du sang normal.
Il est enserré dans le réseau fibrineux réalisé par un processus de thromboses local.
La thérapeutique
La thérapeutique s’inspire de ces notions. Elle se propose :
De contribuer au processus de défense de l’organisme, en réveillant l’activité destructrice ou fixatrice des divers organes et du tissu réticulo-endothélial, en augmentant le pouvoir bactéricide des humeurs, en créant l’état de choc.
De réaliser l’immnunité spécifique, en introduisant des anticorps dans l’organisme (sérothérapie) ou en provoquant la création d’anticorps (vaccination).
Son but idéal serait de détruire, si possible, l’élément microbien in vivo, à l’aide de substances antiseptiques.
Mais, en cherchant à détruire un microbe pathogène résistant, on risque d’atteindre mortellement le fragile protoplasme cellulaire.
C’est pourquoi la thérapeutique doit le plus souvent se contenter de paralyser le microbe pathogène, de l’empêcheur de se reproduire, d’exercer une action bactériostatique, qui permettra aux phagocytes d’exercer facilement leur action lytique sur une proie désormais privée de résistance, de l’empêcheur de vivre ; action antibiotique.