On tombe parfois dans la torpeur par l’entrée en scène des mots champ de regard. Ces mots sont sur le point de susciter la nécessité d’analyser.
Après la paralysie oculaire, le Champ de fixation monoculaire entre en scène.
Examiner le champ de fixation monoculaire, c’est déterminer la limite périphérique des points que l’œil peut fixer, la tête immobile.
Il s’agit de fixation centrale, de fixation maculaire.
Lorsque la tête est verticale, le sujet regardant droit devant lui, en position dite primaire, le point fixé en cette position constitue le centre du champ de fixation monoculaire, le centre du champ du regard.
Sommaire
Examen au périmètre
La tête demeurent en cette position, l’œil peut normalement se déplacer, orienter la ligne du regard et reconnaître un caractère d’imprimerie déplacé vers la périphérie, jusqu’à une certaine limite.
Dans les mêmes limites, l’image d’une bougie se réfléchit au centre de la cornée.
Le sujet est placé devant le périmètre de Landolt, le menton reposant sur un des côtés de l’appui. L’œil non examiné (celui du même côté que l’appui mentonnier) est recouvert d’un écran.
On s’assure que l’œil à examiner est ainsi en face et à hauteur du centre de l’arc. La tête est fixée par un aide. On peut alors utiliser :
Soit le procédé subjectif
Un index à caractères lisibles pour le malades est promené le long de l’arc périmétrique, dans les différentes positions de l’arc.
On note le degré le plus périphérique où le malade peut reconnaître, lorsqu’il apparaît, le caractère d’imprimerie de l’index.
Les valeurs angulaires correspondant à la position de l’index sont lues sur l’arc périmétrique et reportées sur in schéma.
A l’état normal, la limite du champ du regard, ainsi délimitée, s’étend à 40° ou 45° du centre du champ de fixation, sauf en bas et en dehors, où elle atteint 50°.
Soit le procédé objectif
On recommande au sujet de suivre du regard une flamme ou une petite lampe électrique promenée devant le périmètre.
L’œil de l’observateur, placé hors du périmètre, vise à la fois la source lumineuse et son image réfléchie au centre de la cornée du sujet observé.
Dès que l’image abandonne le centre de la cornée, la limite du point de fixation monoculaire est dépassée. Ce procédé, moins précis, montre un champ de fixation plus étendu que le procédé subjectif.
Examen a la croix de Maddox
Le sujet est placé, à distance d’au moins 2m, devant la croix de Maddox, au-devant de laquelle la source lumineuse est promenée. On observe en même temps l’image de la source lumineuse sur la cornée.
Dès que l’image ne se maintient plus sur le centre de la cornée, la limite du champ de fixation est atteinte.