Tout a été essayé contre la redoutable affection que constituent les hémorragies rétino-vitréennes des jeunes sujets.
Bien souvent, devant l’échec de la thérapeutique employée d’abord, on est conduit à tout essayer.
Les troubles endocriniens peuvent être légitimement invoqués à l’origine d’une trouble de la coagulation du sang.
Jeandelize et Drouet se sont particulièrement attachés à établir le rôle probable de l’hyperthyroïdie, de l’insuffisance ovarienne. Ils trouvent, de façon à peu près constante, des signes d’hyperactivité de l’hypophyse.
Le rôle possible d’une infection générale (syphilis congénitale), d’une infection focale (amygdales, dents) semble affirmé par des cas, rares relativement fréquents, où les réactions sérologiques ont été trouvées positives.
Les parasites intestinaux ont été souvent incriminés. Il n’est pas impossible qu’ils jouent un rôle.
Sommaire
Traitement
Tout a été essayé contre la redoutable affection que constituent les hémorragies rétino-vitréennes des jeunes sujets et, bien souvent, devant l’échec de la thérapeutique employée d’abord, on est conduit à tout essayer.
Le traitement causal s’adresse à l’étiologie affirmée ou soupçonnée de l’affection.
Si l’étiologie tuberculeuse a été établie, on a recours volontiers à l’antigène méthylique.
La cure à la tuberculine, su prudence qu’elle soit, commencée à petites doses, lentement progressives, ne semble pas mettre à l’abri de nouvelles hémorragies ; elle a été parfois l’occasion d’hémorragies sévères.
Le stérogyl XV associé à la vitamine C et au calcium (traitement de Charpy) donne parfois des résultats satisfaisants.
Le traitement climatique soit être satisfaisants.
Les cas qui relèvent de l’hémogénie invitent à avoir recours à la transfusion de sérum maternel, à la radiothérapie sur la rate.
Les résultats ne permettent pas de compter sur leur efficacité. La splénectomie peut être envisagée dans les cas graves ; elle n’a rien modifié au tableau dans les cas qu’on a observés.
L’opothérapie
L’opothérapie est justifiée toutes les fois que l’on peut mettre en évidence quelque trouble endocrinien. L’irradiation de l’hypophyse a été utilisée par Jeandelize et Drouet.
Lorsque aucune étiologie précise n’a pu être décelée, il est sage d’avoir recours à un traitement antisyphilitique d’épreuve.
Tous les médicaments employés habituellement contre les hémorragies ont été utilisés contre les hémorragies rétino-vitréennes, avec des résultats inconstants.
La transfusion sur laquelle on revient constamment par de nouvelles publications n’a rien modifié à l’évolution des cas graves qu’on observés.
Dans bien des cas, les hémorragies se répètent, malgré les traitements utilisés, de façon inexorable.