Paralysie du regard de verticalité

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La paralysie du regard de verticalité est souvent associée à d’autres signes qui indiquent le degré d’extension du processus.

Paralysie de la convergence

Elle accompagne la paralysie du regard vers le haut dans 50 % des cas. Elle fait partie du syndrome de Parinaud proprement dit. Il y a alors diplopie dans la vision de près.

Le syndrome de Parinaud
Le syndrome de Parinaud

Paralysie du III

Elle est assez souvent associée au syndrome de Parinaud. Il y a alors diplopie, avec strabisme divergent, ptosis, mydriase avec aréflexie pupillaire.

La diplopie observée dans une paralysie du regard est le signe d’une lésion associée d’un nerf périphérique (noyau ou tronc nerveux).

Troubles pupillaires

— Il y a souvent — en dehors de toute paralysie du III — des modifications de la pupille, en particulier signe d’Argyll-Robertson, par atteinte des voies situées au voisinage de la commissure postérieure.

Ce signe, s’il est avéré que la syphilis n’est pas en cause, a une valeur sémiologique importante.

Rétraction de la paupière supérieure

Signes qui traduisent l’atteinte des voies motrices ou sensitives dans le pédoncule cérébral : syndrome de Weber ; syndrome de Weber avec hémianopsie, par atteinte de la bandelette voisine ; syndrome de Benedikt.

Le syndrome de Weber
Le syndrome de Weber

Dans la valeur sémiologique, le bilan de l’examen clinique, établissant si la paralysie est dissociée ou totale, permet un diagnostic approximatif de localisation.

Si les mouvements volontaires seuls sont impossibles, alors que les mouvements automatico-réflexes sont conservés, la paralysie est dissociée.

La lésion, en pareil cas, est située quelque part au voisinage du faisceau géniculé, entre les centres corticaux et la protubérance.

Si la paralysie intéresse à la fois les mouvements volontaires et les mouvements automatico-réflexes, la paralysie est totale.

C’est alors que la lésion siège au voisinage immédiat du centre des mouvements de veticalité. Il s’agit alors :

D’une tumeur de l’épiphyse

D’une tumeur de l’épiphyse (pinéalome) ou des tubercules quadrijumeaux, ou du IIIe ventricule, au voisinage de l’aqueduc de Sylvius.

La constatation d’un syndrome de Parinaud, au cours d’une hypertension intra-crânienne, avec œdème de la papille, surtout lorsque s’y ajoute une paralysie du III et le signe d’Argill-Robertson, est caractéristique des tumeurs de cette région.

De lésions vasculaires

De lésions vasculaires. Elles sont caractérisées par l’apparition brusque de la paralysie, par les signes d’extension au pédoncule cérébral et à la bandelette optique (syndrome de Weber, syndrome de Benedikt, hémianopsie avec réaction hémiopique de Wernicke).

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