Les troubles oculo-moteurs

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Dans les troubles oculo-moteurs, les signes ophtalmologiques peuvent précéder de plusieurs années l’apparition des signes neurologiques de la maladie.

Le nystagmus

Il appartient aux symptômes classiques de la triade de Charcot. C’est un symptôme extrêmement fréquent, mais dont la fréquence est diversement interprétée suivant que l’on s’en tient a nystagmus vrai que l’on y englobe tous les mouvements rythmiques des yeux.

C’est un signe précoce ; il demeure permanent, même dans les périodes de rémission.

Le nystagmus vrai

Le nystagmus vrai peut être un mouvement perpétuel d’allée et venue des yeux.

Le nystagmus vrai
Le nystagmus vrai

Il est fait de secousses rythmiques régulières, de fréquence et d’amplitude variables dans chaque cas , le plus souvent horizontal, rarement vertical, plis rarement encore rotatoire.

Le plus souvent, les yeux sont tranquilles en position primaire, mais les mouvements saccadés commencent dès que l’œil est dévié de cette position.

La phase lente est dirigée vers la position centrale de repos ; la phase rapide vers l’un ou l’autre côté.

Le nystagmus peut se manifester même dans la simple fixation. C’est alors une sorte de frissonnement de yeux.

Les oscillations, petites et rapides, parfois verticales, ne se remarquent qu’à l’examen ophtalmoscopique. Ce nystagmus en gelée tremblotante est pathologmonique de la sclérose en plaques.

Le nystagmus peut ne se manifester que dans le mouvement de convergence. Il se fait dans un seul sens et bat du côté opposé à l’appareil vestibulaire lésé.

Les secousses nystagmiformes

Les secousses nystagmiformes, inégales, irrégulières, n’apparaissent que dans les mouvements extrêmes de latéralité du regard.

Elles sont la manifestation mineure d’une paralysie des mouvements associés des yeux. Leur valeur sémiologiques est moins évidente.

Il arrive que, lorsque les yeux sont orientés vers le côté, l’œil en adduction n’atteint pas le canthus interne, tandis que l’œil en abduction est animé de secousses nystagmuformes, comme si le mouvement d’abduction ne pouvait être maintenu, en raison de la faiblesse du mouvement de latéralité.

Ce signe décrit par Jaylet Ourgaud, est appelé par Wilfred Harris : nystagmus ataxique. Il paraît être la manifestation d’une paralysie du regard de latéralité.

Les paralysies oculaires

Elles sont extrêmement fréquentes. La notion d’une diplopie passagère se retrouve souvent dans les commémoratifs.

Il y a souvent plusieurs incidents passagers de diplopies, avant que s’installe une paralysie manifeste.

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