Autres traitement de la tuberculose oculaire

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Dans quelques cas, d’ailleurs très rares, on découvre, à l’occasion d’un épisode oculaire, une tuberculose infiltrative récente et torpide.

Traitement des foyers pulmonaires

Pour le traitement de la tuberculose oculaire, le pneumothorax amène alors du même coup la rétrocession des atteintes pulmonaires et extra-pulmonaires. La tuberculinothérapie nous paraît alors contre-indiquée, bien qu’elle ait été utilisée par certains auteurs au cours de la phtisie chronique. Il en est de même de l’antigène méthylique.

La tuberculose oculaire
La tuberculose oculaire

Très souvent, les lésions pulmonaires découvertes par la radiologie sont discrètes et fibreuses et sont constituées, non pas par des infiltrations, mais par des nodules fibreuses ou fibro-calcifiés des régions apicales, qu’il es alors inutile de collaber.

Les tentatives de pneumothorax seraient d’ailleurs vouées à un échec dans nombre de cas, car une symphyse pleurale est fréquemment associée à ces lésions.

D’ailleurs, il arrive que les mêmes embols aient frappé à la fois poumons et œil, sans qu’il y ait réellement interaction entre ces différents foyers.

Il faut donc se borner ici à un traitement général et c’est principalement dans ces cas que la cure de haute altitude, associée ou non à des sels d’or, peut être très efficace.

Ici encore, l’antigène méthylique sera rejeté, car il risque de provoquer des hémoptysies.

Pour la tuberculinothérapie, nous n’avons pas d’expérience de la tuberculinothérapie au cours de ces formes, mais nous pensons qu’elle soit être maniée avec des grandes précautions.

Traitement des foyers infectants extra-pulmonaires

Tut foyer tuberculeux de l’organisme, une fois dépisté, doit être traité de façon énergique et aussi radicale que possible.

Il faut don s’assurer la collaboration de chirurgiens et de spécialistes (urologues et gynécologues).

Il faut souvent forcer la main au chirurgien, et obtenir de lui le traitement radical d’une tuberculose épididymaire, d’une salpingite tuberculeuse, même si les lésions de paraissent pas importantes, ni évolutives.

Il s’agit là d’un problème très délicat et qui exige, de la part de l’ophtalmologiste, une grande autorité morale. Il arrive qu’une néphrectomie pour rien tuberculeux exclu arrête l’évolution vers la cécité d’une iritis tuberculeuse grave.

Il ne faut pas considérer comme foyer infectant une tuberculose articulaire rhumatismale ou ne tuberculose cutanée.

De telles affections sont elles-mêmes sous la dépendance d’un foyer infectant profond latent, qui essaime en même temps dans les articulations et dans l’œil (affection de l’œil).

Le traitement local d’une tuberculose rhumatismale ou cutanée n’a aucune influence sur la lésion oculaire.

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